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Le temple protestant
La religion réformée avait gagné Authon-du-Perche dès les années 1560. Au 17e siècle, elle comptait de nombreux adeptes issus de la bourgeoisie locale.
Elle était encadrée par une figure locale du culte réformé, le pasteur Jacques Couronné qui laissa de précieux écrits sur cette période, de 1597 à 1644. Les prêches avaient lieu dans les maisons particulières, de manière itinérante, chez les protestants, à Authon-du-Perche mais aussi dans les villages voisins. Au début du 17e siècle, les calvinistes cherchèrent un lieu fixe pour célébrer le culte. C’est ici, à l’angle de la rue Basse et de la ruelle de la Croix-Blanche, qu’ils achetèrent une maison afin d’y aménager le temple, puis un cimetière. Une partie de la communauté acquit alors des maisons afin de s’installer. Le temple s’installa en 1606, il fut en activité jusqu’à la révocation de l’Édit de Nantes en 1685, par Louis XIV, date à laquelle le culte fut interdit dans tout le Royaume.
The Protestant chapel
There is evidence that the reform movement was present in Authon du Perche as early as the 1560s. In the 17th century there were many worshippers among the local bourgeoisie. Their minister for the area was Jacques Couronné who wrote detailed descriptions of events during the period between 1597 and 1644. Sermons were preached in private houses by turn in Authon-du-Perche and also in the outlying hamlets. In the early 17th century the congregation sought a permanent location to hold services. A house was acquired on the corner of rue Basse and the narrow rue de la Croix-Blanche to convert to use as a chapel with an adjoining graveyard. The chapel opened in 1606 and was used until 1685 when Louis XIV revoked the Edict of Nantes. Protestantism was then forbidden throughout the kingdom.
En savoir plus
Les fidèles sont rassemblés autour du pasteur qui lit et explicite des scènes bibliques en français.
La décoration du temple était sobre mais soignée. Contrairement au culte catholique, le culte protestant proscrivait toute représentation de Dieu.