Le marché et les halles

Au 19e siècle, l’enclavement des campagnes profite encore aux foires et aux marchés. Chaque chef-lieu de canton possède son marché hebdomadaire. Les habitants s’y rendent tant pour son attrait commercial que pour briser le déroulement monotone des jours. S’ils y vendent leurs biens comme leurs productions et y achètent ce qu’ils ne peuvent pas produire, ils en profitent également pour retrouver leurs connaissances dans les cafés et faire le tour des commerces du centre. Ainsi le marché profite également aux commerçants : cafetiers, épiciers, boulangers, bouchers et charcutiers dont le nombre augmente significativement.

The market square and market hall

In the 19th century local fairs and markets benefitted from the relative isolation of the small towns where they were held. There would be a market once a week in the main town in each parish. People would go to sell their produce, to buy goods that they could not produce for themselves and to enjoy a break from the monotony of their daily lives. They could also meet up with friends and acquaintances in the cafés and visit the shops in the town centre. Everyone benefitted; the café owner, the grocer, baker and butcher and new shops opened to satisfy a growing number of customers.

En savoir plus

On trouve de nombreux produits sur le marché y compris des animaux vivants : poussins, poules, canards et lapins.

On vient au marché pour y acheter de la nourriture : notamment des légumes et des fruits frais. En revanche, la viande et la charcuterie sont vendus par les commerçants de la ville.

La halle est construite en 1867. Elle permet à certains marchands de rester à l’abri. Mais elle n’est pas assez grande pour accueillir l’ensemble des camelots ainsi que les fermiers et fermières qui viennent vendre leur production.

Les camelots vendent des habits, des chapeaux, divers accessoires de mode.