
En savoir plus et traduction : English 🇬🇧
L’église des ermites
Saint Calais était un ermite évangélisateur qui parcourait la campagne pour convertir les populations à la religion chrétienne. Il fonda un petit établissement religieux ici même, à la place de l’Église. En effet, l’église Saint-André se tient à la place d’une chapelle autrefois rattachée à un prieuré dépendant de l’abbaye de Saint-Calais. Les moines y priaient et exploitaient les terres agricoles alentours. L’histoire de l’occupation du Perche est fortement imprégnée des ermites évangélisateurs qui, empruntant les anciennes voies romaines, aux 4e et 5e siècles, vinrent professer la nouvelle religion aux populations des campagnes qui pratiquaient encore des cultes païens. Ces saints ermites laissèrent leur nom dans la toponymie locale ou furent à l’origine de la fondation d’établissements religieux, monastères et prieurés. C’est la cas de l’église Saint-André. Aujourd’hui, par un heureux coup du sort, elle réunit en son sein deux de ces célèbres évangélisateurs du Perche : saint Lubin et saint Calais, célébrés pour leurs miracles…
The hermits’ church
Saint Calais was a hermit who roamed the countryside seeking to evangelise the population and convert them to Christianity. Here where the church of Saint André now stands there was once a chapel for one of the priories dependant on the Saint-Calais abbey. The priors prayed here and cultivated surrounding land. The history of the Perche region is full of stories of the hermits who travelled along the old roman roads in the 4th and 5th centuries to evangelise those inhabitants who still practised pagan rites. These hermit saints bequeathed their names to villages or founded religious communities, monasteries or priories. The church of Saint André, is a case in point: it stands in the parish of Saint Lubin, which includes churches dedicated to two of the most famous saints who preached in the Perche region: Saint Lubin and Saint Calais, both revered for their miracles…
En savoir plus
Le chœur est toujours réservé aux hommes d’église. C’est la partie la plus sacrée du monument. Toutefois, l’édifice originel a disparu lorsque l’église a été agrandie.
L’église actuelle renferme de véritables joyaux : un baptistère surmonté d’une Vierge à l’Enfant datant du 15e siècle et des éma
ux de Limoges représentant les quatre Évangélistes.
Selon son hagiographie (vie d’un saint), saint Lubin partit de Chartres et chercha la solitude des forêts du Perche pour s’établir à Saint-Lubin-des-Cinq-Fonts. C’est là qu’il christianisa les cinq fontaines vénérées par les populations locales. Sa renommée fut telle qu’on le chargea de diriger le monastère de Brou avant de le nommer évêque de Chartres.
Saint Calais est un disciple de saint Avit. Il figure parmi le groupe de saints ermites formés à l’abbaye de Saint-Mesmin de Micy, près d’Orléans, qui allèrent évangéliser les confins du diocèse du Mans.
L’église d’Authon est une des plus anciennes églises du Perche. Elle fut fondée par saint Calais qui installa un prieuré. Le curé de l’église était nommé par l’abbé de Saint-Calais.
En piteux état, l’église fut en grande partie reconstruite en 1877 ce qui dénatura l’édifice originel.
Les tuiles en terre se sont généralisées au cours du 19e siècle pour remplacer le chaume qui prenait régulièrement feu et qui demandait un entretien régulier.
Des pierres ou des briques renforcent les angles de la maison. On recouvre les pignons de bardeaux de bois afin de le protéger des intempéries.
Les pans de bois supportent toute la maison et organisent les divisions intérieures. Ensuite, on remplit les interstices d’un mélange de terre, de poils d’animaux ou de paille, selon les régions, en les fixant sur des lattes de bois.