Les artisans

Les enseignes à moitié disparues évoquent le temps où les commerçants et les artisans animaient le cœur du bourg. En 1881, ils sont plus de cent soixante à s’activer pour répondre aux besoins multiples des habitants à une époque où les supermarchés n’existent pas encore.

La grande majorité d’entre eux travaillent dans le secteur du bâtiment. Ce sont des terrassiers, des maçons, des charpentiers et menuisiers, des peintres… Viennent ensuite les artisans et commerçants qui proposent des services dans l’habillement et les soins : tailleurs, chapeliers, perruquiers, merciers, cordonniers, coiffeurs, etc. Ils sont presque rejoints en nombre par les artisans cloutiers qui fabriquent, comme leur nom l’indique, des clous ! À leur suite, arrivent les métiers de bouche. Les chiffres impressionnent : 3 bouchers, 7 boulangers, 3 charcutiers, 2 épiciers, 2 marchands de légumes. L’ensemble pour une population de 1 401 personnes et celle des villages voisins à une époque où les routes sont difficiles d’accès et les moyens de transport relativement lents. Une époque avant le désenclavement des campagnes par le cheval de fer.

Craftsmen

The many now defunct workshop signs still recall a time when traders and craftsmen were active in the town centre. In 1881 there were at least 160 businesses supplying services and goods to the inhabitants long before the development of out-of-town shopping centres.

Most of the artisans in the town worked in the building trade as labourers, masons, carpenters, cabinet-makers and decorators. Others provided services and products such as tailoring, hat or wig making, haberdashery shops, shoe and clog making, hairdressing or barber shops. There may have been almost as many nail-smiths. In the food category there were 3 butchers, 7 bakers, 3 pork butchers, 2 grocers and 2 greengrocers. The population at the time was 1401 for the town and the surrounding hamlets. Before the railway opened and the countryside became more accessible, travel by road was slow and difficult.

En savoir plus

La grande verrière permettait de chauffer les différents étages où étaient entreposés les planches, madriers et bastins…

C’est ici que les nombreux charpentiers et maçons établis sur Authon venaient se ravitailler.

À peine visibles, les lettres appliquées sur l’enduit annonçaient les articles vendus dans ce magasin.